Continuons nos entretiens avec les athlètes de l’EAPB qui se sont qualifié.es pour les championnats de France en salle.
Aujourd’hui, Colin (saut en hauteur/400mHaies) nous parle de lui. Encore merci !
A quel âge as-tu commencé l’athlé ? Qu’est ce qui t’a plu dans ce sport ?
J’ai commencé l’athlétisme il y a 10 ans, c’était l’époque où il y avait encore « l’école d’athlétisme » à l’EAPB (les entraînements se déroulaient à la salle et à la piste des batailles). Ce qui m’a plu dans ce sport est cette optique où tes résultats en termes de performance dépendent des efforts que tu fournis à l’entraînement, c’est très commun à tous les sports individuels je pense. C’est cette sorte de relation intime avec ton sport où tu lui dédies tout sans exception dans l’espoir à la fin d’obtenir « LE » résultat attendu.
Est-ce que tu as toujours été licencié.e à l’EAPB ? Si non, quels ont été tes autres clubs ? Et pourquoi tu es arrivé.e ici ?
Oui, j’ai toujours été licencié à l’EAPB, c’est mon père qui m’y a inscrit.
Quelle(s) discipline(s) pratiques-tu ? Et pourquoi ?
Je pratique le saut en hauteur en tant que passe-temps car j’ai des bons résultats et que j’aime ça, et je pratique aussi le 400m haies pour les mêmes raisons mais avec la dimension plus « perf » comparé à la hauteur où c’est plus ludique.
Peux-tu nous parler de tes entraînements ? (nombre par semaine/coach/lieu d’entraînement)
Je m’entraine actuellement 12h/semaine (tous les jours sauf le dimanche) au pôle espoir de Cesson-Sévigné avec Alain Droguet (cela comprend des côtes, PPG, séance aérobie, séance spécifique…), j’évolue avec un préparateur physique rattaché au pôle pour les séances de musculation. Sinon le week-end, je fais de la hauteur avec mon coach de saut en hauteur, Philippe Quintin et/ou avec Jean-Baptiste Ramaré lorsque Alain ne me gère pas.
Est-ce facile de concilier ses entraînements et sa vie professionnelle/scolarité ?
Personnellement, je ne rencontre aucune difficulté particulière pour lier les deux projets, je parviens à m’organiser efficacement de façon à ne pas me retrouver submergé par un des deux. Je suis encore lycéen donc je n’ai pas de problèmes avec une quelconque vie professionnelle.
Est-ce que le covid a changé quelque chose à ta préparation ?
La COVID-19 a en effet, et comme tous les sportifs je pense, déréglé le programme initialement choisi, il a fallu faire une croix sur certaines compétitions comme notamment les championnats de France estivaux lorsque j’étais en cadet 2e année. Je ne l’ai pas contracté mais il est clair que cela a été handicapant, surtout à cause des semaines en distanciel, des restrictions, de la zone des 1 km…
Comment les championnats de France se sont-ils déroulés pour toi ?
Les championnats se sont plutôt bien déroulés puisque je réalise ma meilleure performance de la saison à 2,00 m en saut hauteur (1 cm en dessous de mon actuel record personnel à 2 m01 réalisé aux championnats de France élites en salle l’année dernière où je terminais 4e juniors et 9e des élites) et termine à la 5e place française avec la 4e meilleure performance française de la saison avec très peu de séances spécifiques dans les jambes et des concours de préparation loin d’être parfaits (course d’élan pas réglée entre autre).
Crédit photo : Capture My Sport
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